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Review #14 – Babyshambles @ Aeronef, Lille
Il fait froid et humide sur Lille en ce 11 Février mais cela n’empêche pas de jeunes fans (la plupart des poupoules à franges à sac Union Jack) à squatter devant les portes de l’Aeronef pour garantir leur place au 1er rang ou éventuellement pour pouvoir croiser un membre du groupe. Un concert de Babyshambles ou Pete Doherty est toujours bordé de perplexité et d’interrogations : viendra, viendra pas ; si oui, dans quel état ; concert exceptionnel ou médiocre? On verra bien… Pour l’instant, pas d’inquiétude, le Tour-bus est là et rien 2 heures avant l’ouverture des portes ne laisse présager une éventuelle annulation. Lire la suite…
#237 – Cheat On Me
The Cribs in Ignore The Ignorant (2009)
On parlé récemment de l’impact qu’un guitariste pouvait avoir sur la génèse d’un album. Qu’on se le dise, le cas ‘Navarro/One Hot Minute‘ est loin d’être isolé. Et ce ne sont pas les 3 Frères Jarman qui vous diront le contraire. Avant, ils étaient considérés comme les grands espoirs de tout un peuple, au même titre que les Libertines. Mais ils n’ont jamais vraiment confirmé, à part quelques bribes par-ci par-là. Les Hatem Ben Arfa de l’indie rock en sorte. Mais ça, c’était avant Ignore The Ignorant. Et Ignore The Ignorant, c’est Johnny Marr.
#164 – Maybe Tomorrow
Stereophonics in You Gotta Go There To Come Back (2003)

La marinière galloise !
On est lundi après midi, je ne peux plus remettre à demain l’écriture de mon article du lundi comme je le fais depuis trois jours. Je suis coincé. Ou alors je peux toujours tenter une vanne en guise de poisson d’avril. Non, j’assume mes responsabilités et prends plaisir à la rédaction. Un des maux les plus courant de notre époque est la procrastination. Cette tendance (ou philosophie de vie) de tout remettre à demain dans une société où tout va plus vite mais pas forcément plus haut et plus fort, nous empêche de nous réaliser pleinement. D’après l’illustre Walter Mischel (que je ne connaissais pas, il y a tout juste deux minutes), ce phénomène est principalement dû à un manque d’apprentissage de soi et de ses désirs. Ça tombe bien je suis un animal, une bête à poil mais mon nom n’est pas Jean-Pascal. Reste toujours les besoins primaires mais aussi mon subconscient qui me pousse à rechercher la satisfaction immédiate. C’est aussi ça la société de consommation et la génération Y.
Dans l’art, le plaisir est rarement immédiat et subsiste dans la recherche, dans la création. En tout cas l’artiste est bien obligé de remettre son travail au lendemain quand l’inspiration n’est pas la… La mienne, modeste scribouilleur du lundi est toute trouvée : ça sera en mode Stereophonics !