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#245 – My Big Mouth
Oasis in Be Here Now (1997)
La semaine dernière, l’annonce est tombée et les détails sont apparus (à Benoît et aux autres), Oasis va bien ré-éditer ses 3 premiers albums. Une opération remasterisation baptisée Chasing The Sun (certainement en hommage à Slide Away, une des plus belles pépites made in Gallagher) qui commence dès le 19 Mai avec la sortie en divers formats de Definitely Maybe millésime 2014. Si la production Owen Morris est entrée dans la légende, il est bon de se demander ce qu’apportera réellement cette remasterisation. Car comme a récemment Twitté Liam : ‘You can’t remaster something that’s already been mastered’. Fair enough. Mais ce sera au moins l’occasion de s’acheter les vinyles de ces albums, graal ultime pour tout fan d’Oasis qui se respecte (le marché de l’occase sur les LP des ninetees est extrêmement favorable à l’offre !)
3 albums d’Oasis sont à ranger dans la boite « années 90 » : Definitely Maybe donc (vous suivez…), (What’s the Story) Morning Glory? et Be Here Now. C’est ce dernier qui nous intéresse aujourd’hui. Car s’il y a bien un lbum d’Oasis qu’il est bon de mépriser, c’est celui-ci. Du moins, c’est ce que les groupies des lads de Manchester se plaisent à dire. Car au final, Be Here Now est et restera le meilleur Opus des carrières des frères Gallagher. Les vrais le savent. Et vous aussi, maintenant vous saurez…
#238 – First Of The Gang To Die
Morrissey in Years You Are The Quarry (2004)
La loi des séries revient ! On vous a habitué, plus ou moins récemment, à vous proposer des titres suivant un thème ou une lignée bien précis. LLLL nous a gratifié de plusieurs crises de larmes, votre serviteur a écumé l’éventail d’un Josh Homme pour ne citer que lui. Il était temps que je vous en resserve une petite louche, l’article de la semaine dernière servant de point de départ (alors que dans l’ordre chronologique, c’est preque le point d’arrivée… Mais si j’étais logique vous le sauriez) au déroulé de l’arbre généalogique de The Smiths. Groupe hautement symbolique de la scène indie mancuniène et l’un des plus influents de l’île magique. Grâce à ce tandem magnifique : Johnny Marr donc, et Morrissey bien entendu…
#228 – Such A Fool
22-20’s in 22-20’s (2004)
Allez, on clôture en beauté cette mini série consacrée aux groupes découverts en première partie d’Oasis au City Of Manchester Stadium (maintenant Etihad Stadium, depuis que les Emirats règnent sur le foot Citizen) en 2005. Certainement la prestation qui m’a le plus convaincu ce soir-là. Alors j’étais plus jeune, donc forcément un peu moins sensible à ce type de son gras et acerbe. Mais j’étais déjà conquis. Et l’écoute de leur premier album n’a fait que confirmer cette superbe impression…
#226 – In The Morning
The Coral in The Invisible Invasion (2005)
Contrairement à la semaine dernière, l’idée du groupe et de la chanson d’aujourd’hui m’est venue très facilement. Il faut dire que je m’étais bien préparé le terrain. Par contre, que vous raconter sur The Coral et son frivole In The Morning ? Alors là, je suis à sec. Rien ne sort. Rieng du tout. Incroyâââble.
#224 – Chicken Payback
The Bees in Free The Bees (2004)
J’ai eu du mal à trouver l’idée pour la chanson du jour. Quand c’est comme ça, je prends mon antisèche, à savoir une liste de chansons et d’artistes que je garde sous le coude et dans laquelle je pioche quand l’inspiration me manque. Et là, je tombe donc sur The Bees, que je n’avais pas écoutée depuis… Fiouf, depuis très longtemps.
Mon premier contact avec les abeilles c’était quand j’avais 5 ans et que j’ai fait le malin avec une bestiole à la fin d’un repas estival. J’ai bien morflé. Depuis je me méfie. Jusqu’à mon séjour en Angleterre. Là pas d’insectes (pas de soleil, pas d’abeille), mais bel et bien The Bees qui tournaient, un petit peu, dans tout le royaume.
#222 – Waiting For The Sirens’ Call
New Order in Waiting For The Sirens’ Call (2005)

Le Nouvel Ordre
La semaine dernière, j’étais sur un groupe de rock un peu sale. Cette semaine, virage à 180°. New Order, c’est la classe !
Un groupe dont la vie peut être divisée en 3 phases, ou du moins 3 événements marquants.
1- la formation. Ce n’est pas commun, mais New Order s’est créé sur les cendres de Joy Division et de son leader charismatique décédé, Ian Curtis. Certains se seraient arrêté (le mode Led Zeppelin), d’autres auraient continué comme si de rien n’était – ou presque (le mode ACDC). Eux ont fait les deux : les survivants Hook, Sumner et Morris enterrent Joy Division avec Curtis, recrutent la copine de Morris aux claviers et fondent ainsi New Order, une appellation on ne peut moins équivoque (quoi que, on leur prête un penchant néo nazi…)
#184 – Laid
James in Laid (1997)

Je ressors la vanne du shampooing ou ça ira ?
Aujourd’hui, je vous propose d’écouter, découvrir ou redécouvrir un énième friandise made in Manchester. Et pour le coup, celle-ci est vraiment du cru. Découverte lors d’une des nombreuses soirées dans le meilleur club du monde (si, je vous jure. Ne me contredisez pas. Pas là dessus. Merci !), j’ai nommé le magnifique 42nd Street. Si vous êtes des habitués, ça doit vous parler car on en a parlé au travers des exceptionnels Teenage Kicks et Let’s Dance To Joy Division, mais c’était il y a longtemps, je vous l’accorde…
Ces 2min30 résonnent comme un hymne indie que chaque nation se DOIT d’envier aux anglais. D’une simplicité déconcertante, le refrain ne laisse personne indifférent et force même tout le monde à hurler de son timbre le plus aigu, quitte à froisser les oreilles chastes d’une gente demoiselle qui passerait à côté pour commander sa 5e double vodbull de la soirée. Lire la suite…
#77 – 24 Hour Party People
Happy Mondays in Squirrel And G-Man Twenty Four Hour Party People Plastic Face Carnt Smile (White Out) (1987)
Cette chanson est un OVNI musical. Clairement. Pas besoin de l’écouter 36 fois pour s’en rendre compte (je ne suis pas en train de vous dire qu’il ne faut pas l’écouter 36 fois hein !). Et c’est bien ça qui compte, dans la musique des Happy Mondays, bande de joyeux drilles complètement allumés mais diablement attachants. Et c’est tout sauf un hasard de les retrouver dans les listes de références de nombreux groupes de jeunes loups, avides de s’inspirer de cette attitude qui donne une dimension purement rock à un son sous acide. Lire la suite…