Archive
#237 – Cheat On Me
The Cribs in Ignore The Ignorant (2009)
On parlé récemment de l’impact qu’un guitariste pouvait avoir sur la génèse d’un album. Qu’on se le dise, le cas ‘Navarro/One Hot Minute‘ est loin d’être isolé. Et ce ne sont pas les 3 Frères Jarman qui vous diront le contraire. Avant, ils étaient considérés comme les grands espoirs de tout un peuple, au même titre que les Libertines. Mais ils n’ont jamais vraiment confirmé, à part quelques bribes par-ci par-là. Les Hatem Ben Arfa de l’indie rock en sorte. Mais ça, c’était avant Ignore The Ignorant. Et Ignore The Ignorant, c’est Johnny Marr.
#215 – Tie Up My Hands
Starsailor in Love Is Here (2001)

Les marins des étoiles
La semaine dernière, je suis retombé amoureux. De la même chanson. Plus de 10 ans après la première fois. Entre les deux, un hiatus plus ou moins voulontaire, suffisamment long pour que le temps fasse son affaire dans mon esprit et le remplisse de sons et souvenirs plus ou moins utiles. Dans des circonstances complètement inattendues, la passion revint. Ca prévient pas, mais quand ça tape, ça fait son petit effet…
#206 – So Sorry
Feist in The Reminder (2007)

So Groovy
Je suis si désolé…
La phrase sonne mal en français, n’est-ce pas. On dira plutôt dans notre idiome alambiqué : « j’ai le coeur brisé, le regard gêné et l’âme navrée, soyez donc indulgents… ». Car oui, ce « so sorry » contient tout ça : un aveu de faiblesse et la prière d’être pardonné. L’anglais est moins poétique mais tellement plus direct.
En voilà une belle punchline pour cette soirée mélancolique. Oui, je suis « so sorry’ et pis c’est tout. « So sorry » de vous abandonner et « so sorry » de laisser mes deux comparses parsemer le monde de rock sans moi. Je vais mettre des parenthèses à (l’aventure LRT) et des pointillés à mes futurs… contributions… Bref, ce n’est pas la feist…
Ok, ce n’est même pas un adieu, à peine un au revoir. J’en fais des caisses… Je tire sur la corde… Vous avez raison : Let’s Rock Today !
Et puis c’est Feist qui est à l’honneur aujourd’hui. Elle au moins sait rester discrète. Pas de caisse et quelques frôlements de cordes. Si léger. Si juste. So perfect. Lire la suite…
#181 – A.M. 180
Grandaddy in Under The Western Freeway (1997)
Petit retour en arrière, dans les années 90 seulement je vous rassure. Ne vous laissez pas tromper par le nom du groupe qui ne tient absolument pas de nos grands pères et encore moins du rock de leurs glorieuses années. La décennie 90 a quelque peu été saccagée, à quelques rares Cobain/Gallagher/Rose près, et donnée en pâture aux sirènes de la dance music, pauvres héritiers des années disco. Mais l’approche du 3e Millénaire faisait renaître l’espoir et un groupe comme Grandaddy a fait partie de cette mouvance qui laissait appercevoir de meilleurs présages. Lire la suite…
#175 – Last Day On Earth (Something Small)
Puggy in To Win The World (2013)

Bonne nuit les petits rockers !
Sur quoi écrire ? Sous quel angle ? Quels mots employer pour vous proposer un article potable lorsqu’on est épuisé, au bout du rouleau, au bord du gouffre, agonisant face à Miss Morphée qui vous fait du charme depuis 4 longues journées.
Oui, c’est bien à vous que je pose la question. Et vous serez bien aimable de me trouver une solution. Et pronto. Parce que là, ça urge. J’ai la paupière flageolante, le poul ralentissant et l’oreiller cajolant. Si ça continue je vais tomber, là, devant vous, et vous passer du Chantal Goya, ou pire, du Michel Sardou. Aidez-moi, please ! C’est quand même pour vous cet article, nom de Zeus ! Hey ! Mes yeux se ferment ! Attention ! A l’aide ! Trop tard ! Zzzzzzzzz…..
……….zzzzzzz…………..
Oh qu’il est beau cet arc-en-ciel; Lire la suite…
#161 – Hard To Live (In The City)
Albert Hammond Jr. in Yours to Keep (2006)

Allo ??? Le mec, il n’a plus de cheveux ??? (Avant il avait une grosse touffe mais ça c’était avant)
Je vous laissais la semaine dernière avec mes interrogations sur le dernier album de The Strokes… Entre temps la magie d’une bonne stratégie marketing et de communication m’a permis de l’écouter avant la date officielle (en toute franchise, le piratage aussi…). On dit que c’est souvent la dixième écoute d’un album qui vous le fait vraiment apprécier. Et bien c’est vrai ! Je ne vais pas m’étendre sur la critique de Comedown Machine car cet article est une tribune pour Albert mais ça me permet de faire une transition tout en douceur puisque j’ai du écouter une bonne dizaine de fois les deux albums solos d’Albert. Et pour ça je remercie mes chevilles en carton, car elles m’ont laissé du temps pour la rééducation chez le kinésithérapeute.
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#159 – Chelsea Dagger
The Fratellis in Costello Music (2006)
On l’a déjà évoqué ça et là, la musique et certaines chansons en particulier sont à jamais associées à des souvenirs. C’est aussi le cas en ce qui me concerne pour Chelsea Dagger, en plus d’être un formidable hymne de stade de foot.
En l’an de grâce 2007, ma vie était tout autre. Embourbé au fin fond de la Picardie, je n’avais d’autre loisir que les courses au Auchan (le « au » est important, pour les Picards) du coin et les AR vers l’île aux merveilles musicales, mais pour raison professionnelle uniquement. Alors au diable les varices, soyons fous, faisons péter un chèque. Et bam, une nouvelle voiture. Mais pas n’importe laquelle puisque pour vous donner une idée, elle a été (plus ou moins jalousement malgré tout) surnommée tantôt « Majorette » (pas pour les manieuses de bâton mais pour les petites voitures de gosse) tantôt « aspirateur ». Il se trouve qu’elle n’était ni l’une ni l’autre au final.
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#158 – Left & Right in the Dark
Julian Casablancas in Phrazes for the young (2009)
7 jours à attendre. 7 jours à se demander de quel côté va pencher la balance. Pour quoi vous demandez-vous ? Pour un album : Comedown Machine. Le cinquième de The Strokes, d’un groupe dont on se sait même plus s’ils en sont encore un. La faute en particulier à leur leader charismatique : Julian Casablancas. Le 25 mars, le couperet tombera. A gauche, celui de One Way Trigger, ovni aigu et synthétique qui a déçu les fans ou à droite, celui de All The Time, déjà un classique made in The Strokes. En attendant je reste dans le noir, avec pour seule lueur d’espoir, celle du cierge que je viens d’allumer…