Archive
#259 – Cum On Feel The Noize
Slade in Cum On Feel The Noize (Single) (1973)
Il y a des groupes qui marquent de leur empreinte l’histoire du rock parce qu’ils ont inventé un son, voire un genre, parce que leur leader était un personnage hors norme, parce que leurs disques ont battu des records de vente, parce que leurs accoutrements étaient clownesques ou bien tout simplement parce qu’ils étaient là où il fallait, quand il fallait… Mais à quoi reconnait-on qu’ils ont marqué l’histoire ? Est-ce forcément quantifié et quantifiable. Slade, c’est à la fois tout ça réuni, mais également l’impression qu’on (le grand public) ne les a jamais trop reconnus.
#219 – Sweet Child O’ Mine
Guns N’ Roses in Appetite For Destruction (1987)
16 ans fut pour moi l’âge de la première crise identitaire de ma vie. Du premier jean troué coupé avec des ciseaux aux premiers essais maquillage douteux, l’adolescence n’était que le début de la quête existentielle qui pose tant problème : Qu’est-ce que je vais faire de ma vie ? Si je ne me posais pas la question littéralement, il était évident que je cherchais une identité, un univers auquel je pouvais me rattacher. Je n’avais pas de passion, pas de motivation spéciale. Pendant que la conseillère d’orientation me demandait si je préférais l’économie ou la philosophie (ni l’un ni l’autre, à ce propos…), mes seuls soucis étaient de savoir si on me refuserait à la caisse avec un pack de bière premier prix. Je ne savais pas quoi faire plus tard, et j’avais le temps. Jusqu’au jour où j’ai écouté Sweet Child O’Mine des Guns’N’Roses. Depuis, j’ai toujours été sûre une chose. J’étais née pour le rock. Lire la suite…
#209 – Ride On
AC/DC in Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976)
Dans les années 70, ils sont un OVNI au milieu des prolétaires punk anglais. Etiqueté rock punk, mouvement musical influent oblige, AC/DC se voit laminé par les critiques à la sortie de High Voltage, leur premier album connu du grand public. Mais bien vite, la bande à Bon Scott, qui n’est pas du genre à se laisser faire, trouve son public, et sortira les titres les plus emblématiques du rock, comme Highway To Hell, ou après la mort de « Bonnie » en 1979, Hell’s Bells… Back In Black, l’album-hommage au défunt chanteur, est le deuxième album le plus vendu au monde, juste derrière Thriller. AC/DC, c’est un peu la genèse du roots rock, celui qui tâche, celui qui ne ment pas. A trop faire dans le stéréotype, on a tendance à associer AC/DC à la bière, à un Brian Jonhson un peu gras avec son béret, et à des fans beauf à motos. Méprise, pourtant ! Plus qu’un groupe de hard rock, les australo-écossais font dans le hard blues, ainsi la nuance est de taille. Parce que les membres de AC/DC sont avant tout des fanatiques du blues et s’en inspirent largement. Lire la suite…
#208 – The Boys Are Back In Town
Thin Lizzy in Jailbreak (1976)
Décidément, c’est l’actualité de mon quotidien qui m’inspire en ce moment. Tant pour le choix des chansons que pour les histoires à raconter. La semaine dernière, je découvrais, au détour d’une conversation fortuite et intellectuellement de très haute facture avec un joyeux compagnon de route, l’univers puissant et foisonnant de Nick Cave et ses Bad Seeds, cette semaine, c’est un artiste et article en forme de petit hommage à un ami qui s’en va loin. Suffisamment loin pour que les apéros sur le pouce et les sorties impromptues mais endiablées soient dorénavant impossibles. Il reste l’avion et le combo « Congés-RTT » me direz-vous. Certes, mais en attendant il reste les bonnes histoires, les bons mots, et le bon son. En somme, un beau florilège de souvenirs. Et le plus important est bien là.
#165 – American Woman
The Guess Who in American Woman (1969)

On va arrêter avec les cheveux. Mais allo, y a quand même de quoi faire ici !
Ce post est d’un intérêt DOUBLE : déjà, il présente une des chansons les plus mythiques du rock nord américain. Et ensuite, c’est un prêté pour un rendu (comprenne qui pourra). Habituellement, DS est le genre de gars sympa, déconneur et partageur. Mais là, depuis vendredi, je ne l’aime plus (enfin, moins). Rendez-vous compte : il m’a piqué un artiste de ma shortlist avec The Darkness, du coup je me venge en présentant American Woman, titre qui n’aurait pas fait tache dans le répertoire habituel du DS, aka Retrock pour les intimes. Bref, le battle s’arrête là puisque plume à la main (ou clavier entre les doigts) il n’y a pas match.
#79 – Garden Of Eden
Guns N’ Roses in Use Your Illusion I (1991)
En 1985, un nouveau groupe fait son apparition sur la scène rock internationale. Né de la fusion des groupes L.A Guns et Holywood Rose, les Guns ‘N’ Roses, portés par le charisme de son chanteur-leader Axl Rose, et de son guitariste-chevelu, Saul Hudson (bon ok, Slash!), déboulent sans ménagement sur les Charts de tous les pays. Leur premier album, Appetite for Destruction, l’un des plus vendus de l’histoire, suffira à asseoir la bande à Axl sur le même banc que Led Zep, Pink Floyd, AC/DC, et autre Queen.
Bref, la mayonnaise a plutôt pris, vite et bien. Et puisqu’on ne change pas une équipe qui gagne (même si elle ne s’entend plus très bien), la bande parvient tant bien que mal à rester soudée pour nous pondre 2 nouveaux chefs-d’oeuvre. Use Your Illusion I et II, finissent en 1991, le travail commencé 6 ans plus tôt. En trois albums, les Guns sont entrés dans la légende. Le reste (les séparations, les coups bas, les retrouvailles médiatiques, les side-groupes, etc) ne sont que littérature.
#70 – Everlong
Foo Fighters in The Colour And The Shape (1997)
Alors la voilà, Everlong. Je sais que certaines d’entre vous l’attendent avec impatience, et comme vous le méritez tant, je vous propose un petit post sur celle qui est probablement la meilleure chanson des Foo Fighters, et incontestablement la meilleure chanson que Dave Grohl ait eu à composer, écrire, jouer… Rien que ça. Lire la suite…