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Review #12 – Arcade Fire @ Pavillon Baltard, Paris
Comme dirait le grand poète Pascal Obispo et son parolier Lionel Florent « Si j’existe ma vie c’est d’être fan ». Et le 22 novembre 2013 à Baltard, j’étais un fan parmi les fans d’Arcade Fire (a.k.a The Reflektors). Car qu’on se le dise à ma gauche, il y’avait un fan, à ma droite un fan, devant, derrière, partout !! La dernière fois que j’ai eu cette sensation, c’était pour Oasis en 2008 au Bataclan. Des concerts d’exception, intimes, passionnés.
Topology #XVI – Pope Rock : 10 Rock Songs Très Catholiques
En ces temps d’agitation sacerdotale, et alors que le conclave doit choisir un nouveau Pape, Let’s Rock Today a décidé de remplacer les chips et la binouze par l’hostie et le vin de messe. Et vous allez voir qu’on n’y perd pas forcément au change.
Si Benoit XVI a rarement évoqué la spiritualité de nos grands rockers, le rock lui ne s’est pas gêné pour nous parler des cieux et de ses dieux. En voici la preuve, en 10 rock songs pas très catholiques.
Retrouvez la playlist complète ici!
(NDLRT : L’équipe LRT tient à souligner qu’elle respecte toutes les religions même si elle-même ne vénère qu’un seul dieu païen : The God of Rock)
10 – « My Sweet Lord » – George Harrison
« Give me a Hallelujah brothers. » Mais brother George n’en fait qu’à sa tête et donne plein de Hare Krishna, dans cette ode à la rencontre spirituelle ultime. Grâce à bro George, je connais maintenant Guru Brahma, Guru Vishnu, Guru Devo, Guru Sakshaat et j’en passe. A ma grande surprise, aucune mention du grand Gourou Skippy (maître de la pensée Richenou) ni de mon maître vénéré, le Gourou Bignole, cher à Austin. Comme quoi, on peut tous avoir des choses à apprendre à un Beatle même s’il est Harrison of God.
#33 – Home
Edward Sharpe and the Magnetic Zeros in Up from Below (2009)
Home, sweet Home… non pas « Alabama » comme aurait pu chanter Lynyrd Skynyrd et qui est aussi le premier mot de « Home » mais plutôt, Californie d’où est originaire leader du groupe Alex Ebert.
Alex Ebert est perché, n’ayons pas peur des mots ! Un mec qui développe le personnage d’Edward Sharpe tel un messie (non, pas le joueur du Barça) envoyé sur terre pour sauver les Hommes alors que lui-même est en plein trouble de sa propre identité, ça fait quand même un peu perché…. Lire la suite…
#28 – My Body Is a Cage
Peter Gabriel in Scratch My Back (2010)
#13 – Wake Up
Arcade Fire in Funeral (2004)
Arcade Fire est incontestablement un des plus grands groupes des années 2000 (et personne ne conteste, puisque c’est moi qui le dit !! Nan mais…). Je dois leur découverte à mon papa (coucou Papa !!) et à Canal plus qui rediffusait leur émission Live « L’album de la Semaine » un soir d’Août 2005.
Et quelle claque !! Un vrai live, des musiciens hors-pair, et v’là qu’on s’échange les instruments sur scène et surtout mais bon Dieu, quelle énergie !!! Et qui a encore idée de jouer du rock avec une vielle à roues ??!! C’est Régine !!!
(NDLRT : Il ne fallait bien sur pas lire « une vieille à roues », du genre Régine en fauteuil roulant en train de chanter « Les p’tits papiers » mais bien Régine Chassagne qui joue de la vielle à roue sur scène)
Anyway, de quoi donner envie de voir une bande de Canadiens en concert !!
Et rendez-vous fut pris en 2010 à Rock en Seine après 5 ans d’attente ! Les conditions étaient difficiles : de retour de vacances à quelques encablures de chez Régine (non pas la boîte de nuit… Mais Haïti, d’où elle est originaire), il fallait lutter contre le décalage horaire et le choc thermique tout en guettant la pluie tropicale, enfin plutôt glaciale de cette fin d’été parisien (désolé pour le réflexe de retour de République Dominicaine). Mais nous tenions le choc bravant le Guingampais aviné, prêts à savourer 1h30 méritée de concert. Et quel délice !! Un œil sur la scène, un œil sur l’écran géant qui se balançait avec le vent et un dernier sur le ciel menaçant (oui il faut bien trois yeux dans ces cas de force majeur).
Finalement la pluie (enfin plutôt le déluge) est venue interrompre le concert au bout d’une heure… Et sans avoir pu entendre « Rebellion Lies » ni « Wake Up »… Blasé ? Pas tant que ça… Car Arcade Fire est revenu sur scène et sous des bâches nous offrir à une version magique en acoustique minimaliste de « Wake Up » (version captée par votre serviteur, à 3’30 » c’est de la folie!). A la sortie du Parc de Saint-Cloud, on a entendu pendant longtemps résonner dans les rues de Boulogne-Billancourt des « Ohohohohohohohohoh» provenant de milliers de coffres trempés mais heureux.
Let’s Rock Today (and Singin’ In The Rain Tomorrow)
LLLL