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#134 – The Age Of The Understatement
The Last Shadow Puppets in The Age of the Understatement (2008)

Alex et Miles
La Russie, froide et grande contrée qui a stoppé toutes les conquêtes des plus grands mégalomanes de l’Histoire. Napoléon, Hitler et bien d’autres s’y sont cassés les dents. Cependant le rideau de fer n’a pas pu empêcher les mélomanes d’accéder aux sirènes de la musique rock, étendard de la culture anglo-saxonne, honnie par les communistes (meurs, pourriture de communiste !)
Même si les Swing Sixties et la Beatlemania n’ont pu percer le rideau de fer à leur époque, les années 1980 et les premières fissures du Mur ont permis à la jeune génération de découvrir ces génies de la musique et de leur donner l’espoir de voir un jour s’instaurer la démocratie. Oui je m’emballe un peu (beaucoup même) mais je n’ai pas été jusqu’à dire que la Russie était une grande démocratie comme notre Gégé (ex) national.
#53 – Stuck On The Puzzle
Alex Turner in Submarine (2011)
On connaissait Alex Turner, le leader d’Arctic Monkeys. On connaissait aussi Alex Turner comme la moitié de The Last Shadow Puppets et depuis 2011, on connait maintenant Alex Turner en solo et compositeur de bande originale pour le film Submarine (Bande-annonce). Le réalisateur Richard Ayoade est d’ailleurs un de ses amis et a réalisé de nombreux clips pour Arctic Monkeys. L’acteur (Craig Roberts) qu’il a choisi pour incarner le rôle principal a un petit (voir un très grand) air de notre dandy poétique du jour et dont le personnage n’est pas très éloigné de l’adolescent qu’il aurait pu être. Lire la suite…
#43 – Rearrange
Miles Kane in Colour Of The Trap (2011)
Une coupe de cheveux de Beatles période « casque », un jeu de scène à la Macca, la classe du dandy, un sourire plein de dents, ça y est vous venez faire connaissance avec Miles Kane !! Miles (tu permets que je t’appelle Miles?), c’est le gars dont on a juste envie d’être son bon pote, tellement il a l’air sympatoche (comme mon Patoche).
#18 – I Bet You Look Good On The Dancefloor
Arctic Monkeys in Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not (2005 – 2006)

Les Singes de l’Arctique
Si effectivement le miracle musical de l’internet existe, c’est bien du côté de Sheffield qu’il faut le chercher (Prends ça Lana Del Rey !). Sans la toile, Alex Turner serait sans doute encore en train de servir des pintes à la jeunesse du Yorkshire. Au lieu de ça, « Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not » est le plus gros carton commercial de l’histoire pour un premier album (détrônant le « Definitely Maybe » d’Oasis).
Et notre titre du jour est le schéma parfait de ce qui a fait le succès des Singes de l’Arctic : intro agressive, mélodie entêtante, rythme bondissant (demandez au parquet de l’Olympia, il en tremble encore), débit vocal emprunté aux influences hip-hop dont Turner est friand, et surtout texte qui parle à l’auditeur, du style « quand j’écoute ça j’ai l’impression que ça m’est arrivé ».
Je m’explique : vous savez en soirée alcoolisée, il y a TOUJOURS un round d’observation avant que les girls et les boys ne passent à la phase ‘action’.
- « Stop making the eyes at me, I’ll stop making the eyes at you » = « Je te vois tu me vois pas/Tu me vois je te vois pas »
- « Dancing to electro-pop like a robot from 1984 » = « le pouvoir du langage corporel ! »
- « I don’t know if you’re looking for romance or… » = « Tu cherches l’amour d’un soir ou une vraie histoire ? »
Et cerise sur le cake, une jolie référence à Shakespeare. Non vraiment, le Alex a bien réussi son coup et a su, au travers de cet album, toucher une génération entière de jeunes anglais, auxquels les fans de tous les continents ont pu s’identifier.
Let’s Rock Today (and Dance Like Robots From 1984 Tomorrow)
Matt
LR : Baby Monkeys v. Monkeys with balls. Vous préférez lesquels ?
#9 – Last Nite
The Strokes in Is This It? (2001)
Depuis que le rock est Rock, il n’y a que quelques groupes qui ont donné leur note de noblesse au Rock avec un grand R (et souvent accompagnés de petits q). En tout cas une chose est sure, The Strokes ont révolutionné le Rock des années post-2000 (il n’y a qu’à demander à Alex Turner, leader des Arctic Monkeys).
La puissance de Last Nite réside dans la maîtrise d’un riff bien rythmé qui flirte avec une explosion musicale jouissive mais cependant contenu dans le râle de Julian Casablancas. Une sorte de tantrisme musical en fait, mais qui n’a rien à voir avec les petits q précités.
Enfin… les seules choses dont se libère Julian Casablancas dans cette chanson sont deux lettres : une que l’on doit à la contraction nonchalante (mais pas surprenante quand on connait le bonhomme) du mot « night » en « nite » et l’autre dûe à l’émancipation de son petit q du moment… « Oh, little girl, I don’t care no more. I know this for sure, I’m walking out that door » Yeah! La classe du Rocker!
Let’s Rock Today (and Dump Your Girlfriend Tomorrow)
LLLL