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#269 – Whenever I Say Your Name
Sting in Live In Berlin (2010)

Un violon, une voix, et plus rien ne compte…
Un violon pleure.
Le concert prend une tournure dramatique. Nous sommes transportés dans les paysages tragiques, auprès d’un jeune homme en larmes, aux côtés d’une veuve déposant sa rose.
Le violon hurle de douleur. Le public retient son souffle. Une note s’élève… C’est la dernière… Silence… Lire la suite…
#254 – Five Hundred Miles
Justin Timberlake – Carey Mulligan – Starcks Sand in Inside Llewyn Davis BO (2013)

Plus folk tu meurs !
Le folk, c’est d’abord une musique enracinée, une musique folklorique. Le folk a quelque chose du raï, du fado, du kezmer appliqué au pays-continent américain. C’est loin de nous, dans l’espace et dans le temps. Difficile pour un plus-si-jeune français de se retrouver dans une musique qui n’a bercé ni son pays et ni sa tendre enfance. Il faut se rendre tout de suite à l’évidence : le folk nous sera toujours un peu étranger.
Déshabiller Rock pour habiller Folk
Mais rien n’est perdu pour qui sait écouter.
Car le folk américain a eu la bonne idée de se faufiler incognito dans nos oreilles. Pour cela, il a dû s’insérer dans les failles et prendre les traits de la variété ici, du rock ailleurs.
C’est comme cela, déguisé, maquillé, travesti, qu’il a voyagé hors des grandes vallées américaines et a pu rayonner un temps dans le monde (avec Bob ou Joan). Et c’est pourquoi le folk est toujours vivant, dans notre « pop-world-music » et jusque dans nos caveaux parisiens.
Insidieusement, le folk nous a nous aussi un peu construit musicalement et culturellement. Prenez « Si j’avais un marteau » : des salles de ricains passionnés reprenaient bien avant les fans de Cloclo le refrain entraînant de Pete Seeger. Je n’avais jamais bien compris le sens et le succès de cette bouse yéyé chanson. Si j’avais un marteau, j’aurais cogné sur Cloclo (ses frères et ses soeurs) pour qu’il cesse tout de suite le massacre (ce serait le bonheur…).
Mais voilà que tout s’éclaire d’un jour nouveau quand on l’écoute de l’autre côté de l’Atlantique. On retrouve une chanson traditionnelle, acoustique, simpliste comme un hymne de supporters, et qui clame un retour aux sources, à un autre mode de vie.
Pour raviver ce folk là, la sobriété des pionniers du genre, Justin Timberlake a dû se désapper, tomber la chemise à paillette, baisser un peu la lumière, et stoper son move sur le flow… Un pull bleu pâle sur une chemise sans carreau, une guitare sèche autour du cou, une voix plus suave que jamais, et nous voilà 60 ans en arrière, sur la scène live d’un bar new-yorkais en compagnie de folkeux purs et doux. Lire la suite…
#250 – Howl
Beware Of Darkness in Orthodox (2013)

Beware of Darkness
« Bonjour à toutes et à tous, nous sommes le lundi 17 mars, il est 15h et nous avons le plaisir de passer cette belle et douce journée ensoleillée en compagnie de Beware Of Darkness. Cocktail, monoï, chaise longue et leur titre « Howl », pour accompagner le tout. Bonne dégustation à vous. » Lire la suite…
#248 – I’m Coming For You
Triggerfinger in All This Dancin’ Around (2010)
L’inspiration revient peu à peu. C’est dur, mais elle revient. Mais c’est dur. Cette fois, elle vient de Belgique. Ce beau (mais plat. Mais beau) pays est certes moins bien loti que notre France chérie en terme de gastronomie, tourisme ou météo (oui. Même pour la météo…), mais un des domaines sur lequelles il nous mettent une belle branlée, c’est le footb… Non je déconne. Faut pas pousser. C’est le rock !
#241 – Down the Drain
Lilly Wood and the Prick in Invicible Friends (2010)

C’est au moins aussi beau qu’une Victoire de la Musique…
Ce weekend étaient décernées les Victoires de la Musique. Bon, je vais être franc avec vous je n’ai pas regardé, j’avais mieux à faire un soir de Saint-Valentin et pourtant j’aurais même pu y aller puisque Deezer, notre partenaire (minceur) nous y invitait.
#235 – Just Because
Funeral Party in The Golden Age Of Knowhere (2011)
Vous allez vous dire que je commence sévèrement à yoyoter. Just Because, on en a déjà parlé, c’était la semaine dernière en plus. Le mec perd la mémoire. Ils nous a déjà suffisamment bassiné avec son ode à Dave Navarro (aucun lien), il va pas recommencer ! A moins qu’il n’ait juste pas modifié le titre de son article précédent et dans ce cas c’est vraiment un boulet.
Rassure-toi, toi public, ce n’est ni l’un ni l’autre. Je ne yoyote pas (encore que…) et je ne suis pas un boulet (ceux qui me connaissent infirmeront rapidement…). En fait Just Because est un titre tellement bateau que 2 paroliers différents (bien d’autres existent. Tiens, ceux qui me retrouvent d’autres « Just Because » – les reprises ne comptent pas, auront droit à un bel abonnement Deezer premium+ de 2 mois) ont eu l’originale idée de l’utiliser à 1 décénie d’écart.
#229 – Yellow Brick Road
Angus & Julia Stone in Down The Way (2010)

Angus et Julia : deux talents hauts (en couleur) !
L’attente immense que deux mois d’absence ont pu susciter chez les lecteurs de ce blog pèse aujourd’hui comme un roc(k) sur mes grands bras maigres. Un peu comme le pauvre cuistot du Burger King de Saint-Lazare qui entend la foule piétinner à la porte, et qui ne peut empêcher sa main de trembler en retournant le steack trop cuit du tout premier Whopper parisien, me voilà écrasé par la pression de mon premier come-back médiatique !
[Allez DS, reprend toi ! Tu sais bien qu’il n’y a que toi qui a remarqué ton absence !] Lire la suite…
#223 – Pompeii
Bastille in Bad Blood (2013)

Bastille sous les cendres
Normalement j’aurais du écrire cet article un 14 juillet.
Soit en 2013, quand j’ai eu l’occasion de les voir en live lors du festival (gratuit) « Soirs d’été » de la mairie du troisième arrondissement de Paris, place de la… République. Bastille à Bastille ou à l’opéra Bastille ça aurait eu vraiment de la gueule.
Soit en 2012, après que le groupe ait fait la première partie de Keane à l’Olympia et dont les reviews made in LRT m’avait donné envie de découvrir ce groupe anglais.
Mais le top aurait été d’écrire cet article l’année prochaine en 2014 pour fêter les 225 ans de la prise… de la Bastille (oui tu peux faire le calcul rapide derrière ton écran).
#3 – Black Cab Society
Pour le troisième opus de sa rubrique « Découvertes », Let’s Rock Today continue l’aventure avec un nouveau « petit » groupe : Black Cab Society. Soulignez les guillemets autour du qualificatif « petit » car comment pouvons-nous affubler ce « petit » à Black Cab Society, un groupe qui a déjà sorti en 2012 un excellent premier double EP « Don’t Walk Out of the Line » (disponible sur Deezer ici) et qui vous présente leur premier clip Steve McQueen à l’esthétique et à la réalisation qu’aucun « grand » groupe ne renierait.
En fait, selon nous, la seule différence marquante entre un « petit » et un « grand » groupe est la notoriété, comme a pu l’expliquer DS dans cet excellent article sur Travis. Et c’est dorénavant la modeste contribution de LRT que de mettre la lumière sur ces groupes qu’on aime.
Alors lors d’un samedi après-midi de début d’automne, 2/3 de LRT ont pris plaisir à rencontrer, apprécier et découvrir les Black Cab Society.
Introducing Black Cab Society
Pour commencer cette après-midi en leur compagnie, nous avons été cordialement été invités à participer à leur répétition (on était un peu les filles d' »Hélène et les Garçons ») précédant leur concert du soir à « La Dame de Canton ». Lire la suite…