#231 – Piece Of My Heart
Big Brother And The Holding Company in Cheap Thrills (1968)

Baby Janis et ses boys
Il y a des artistes comme ça… Sous prétexte qu’on en entend parler depuis des années sur tous les médias de France, de Navarre (rien à voir avec Dave, surtout pas celui de Hollande. Les vrais savent) et d’ailleurs, on a l’impression de les connaître. Sous prétexte que l’on a déjà entendu de loin une ou deux chanon se doit de répondre sons, on se doit de répondre « Mais évidemment, She’s Like a Rolling Stone Under Water Over The Moon, quel titre, solo énorme, je suis fan » à la question fatidique : « Tu connais ‘lui’ ? ». Et bien avec Janis Joplin, c’est un peu ce qui se passe pour moi. Sans le crier sous tous les toits, j’ai toujours eu l’impression de la connaitre. Elle a toujours un peu fait partie de ma vie, mais sans que je ne m’en rendre trop compte ou que ce soit trop volontaire de ma part.
Ca, c’était avant une soirée récente. En parcourant, avec mon hôte, certains titres qui ont fait l’histoire, celle que l’on découvre, redécouvre ou fait découvrir, on s’arrête sur du Hendrix. Hendrix, Joplin, aucun lien, à part Woodstock et le fameux club des 27. De fil en aiguille on en est donc arrivé à finir la soirée bercés par le son de cette voix incroyable, habités par le sentiment de déception de ne pas avoir fait ça plus tôt et l’envie d’en découvrir beaucoup plus, d’arrêter de ‘gratter’ mais de ‘creuser’ dans cette oeuvre qui se révèle magistrale.
Oui, j’aurais donc pu vous proposer d’écouter Cry Baby, Summertime ou Kozmic Blues. Mais je les connaissais (enfin, je les avais déjà entendues quoi… Pas suffisant pour ‘connaître’ quand on veut ‘creuser’) avant, donc le sujet n’était pas trouvé. Par contre, Piece Of My Heart, honteusement je ne connaissais pas (même pas dans le sens ‘grattage’ du terme).
— Les mots suivants n’engagent que moi —
Je pense que ma non attirance chronique pour les femmes qui font du rock a du jouer dans ma faible connaissance de Janis. Non mais sérieusement, je vois pas grand chose de moins élégant qu’une femme qui joue de la guitare. Prends ça KT Tunstall.
— Fin de l’instant mysogine —
Reprenons : je dis honteusement car cette chanson, extraite de Cheap Thrills, l’un des 500 meilleurs albums de tous les temps selon Rolling Stone (la liste complète ici), définit parfaitement le style Joplin. En tout cas celui qui était le sien à ses débuts : une voix brute, rauque, douloureuse qui peut, au fil des titres et même des minutes, tourner à la douceur et la sensualité. Toujours avec cette puissance carractéristique qui vous fait dresser tous vos ptits poils de bras.
Bon, les mauvaises langues diront qu’elle doit la singularité de son organe à son adiction à l’héro. Ouais bon OK. En tout cas elle en est morte. A 27 ans…
Let’s Rock Today (and Dig In Legends Work Tomorrow)
Matt
LR : Si vous aimez les voix rauques et légendaires, retrouvez sur Deezer le 338e plus grand album de tous les temps.
Tiens c’est bizarre, personnellement de Janis je ne connais QUE cet album, de part sa présence dans le top 100 de Philippe Manœuvre.
Du coup je me suis toujours dit que je connaissais rien d’elle, ou très peu, mais que ce peu était génial, et du coup je suis jamais allé voir plus loin. Ce qui est bien sûr un tort !
Il faut du temps pour aller plus loin sur tous les trucs géniaux qu’on écoute par ci par là… Mais marrant de voir que, pour Joplin, tu as le même cheminement que moi, mais inversé, ou presque 😉
va falloir que je potasse Cheap Thrills du coup !
Mysogine !
Assumé. Mais toi je t’aime bien, car tu joues de la batterie, donc ça va