#163 – I Believe In A Thing Called Love
The Darkness in Permission to Land (2003)
Une semaine de vacances, enfin. La montagne, évidemment. Un planté de bâton dans l’incessante monotonie de l’agenda quotidien. Une respiration indispensable pour, l’espace de quelques jours, chasser la neige de ma vie, lever les pesanteurs, et zigzaguer librement sur la pente de longues journées blanches et ensoleillées. Et tandis qu’on profite de son temps, en jouant à la patrouille des neiges, on en oublie presque ses obligations blogesques.
Jeudi, veille de publication, le ciel me fait un signe. In extremis le soleil se cache pour me laisser, dans le bois chaleureux de mon chalet, répondre à l’appel du rock plutôt qu’à celui du rocher.
En plein brouillard, sans forfait, sans connexion, sans aide-mémoire, sans copain rocker pour me souffler les noms ou les dates qui me manquent, je dois écrire tout de même le conte d’un morceau. Alors, je repense à la discussion d’hier, autour d’une raclette, qui a dévié insensiblement sur le sujet inépuisable des grandes valeurs de nos vies. Et je me revois, épuisé mais ravi, enivré mais lucide, un bout de fromage coulant dans l’assiette et un bout de patate chaude sur la joue, déclamer sans honte que moi je crois avant tout à quelque chose qui s appelle l’amour !
Oui, j’ai osé. Et je ne suis pas le seul. The Darkness aussi surfe sur la poudreuse des sentiments et reprend mon crédo dans un style bien plus souple et électrique. En délivrant ce message aussi simple que courageux, les rockers anglais entrent sans godiller dans le coeur des rockaddicts en 2003.
Le message est ancien, mais le ton est nouveau. Subversif, la bande a Hawkins n’hésite pas à verser dans le trash (Growing On Me), avant de déclamer leur flamme à l’amour. Musicalement, l’intro se repose sur les fondamentaux du rock trois étoiles tandis que la mélodie vocale fait du hors-piste et laisse de sublimes sillons sur un versant non encore trafolé. Un morceau qui ose faire un 360 du rock et qui obtient sa flèche d’or sans forcer sur les cuisses (un peu sur les cordes vocales à la limite).
Devant le sublime panorama d’une montagne hostile qui se couvre de flocons, et en remettant le morceau pour la dixième fois, je me dis qu’il est bon parfois d’obscurcir ses journées blanches.
Let’s Rock Today (and Think Rock when you go Skiing Tomorrow)
DS
-
3 avril 2013 à 08:01#165 – American Woman | LET'S ROCK TODAY
LRT sur Deezer…
LRT aime...
- My Wonderwall
- Rock Anecdotes
- Soul Kitchen
- The Black Electrics Premier groupe rencontré par LRT
LRT ailleurs...
Articles récents
Périodes du rock
Ce qui s’est passé sur LRT
Rockologues
RockTags
Let’s Rock Today
- RT @kashatodays: SUPPORT BLACK OWNED BUSINESSES. EVERYONE IS WELCOME WITH OPEN ARMS. fb.me/7EpjA9cOW 4 years ago
- RT @justinjohnson29: #tbt to Valentine's day me @melisamorgan22 checked out @RolondaWatts standup comedy set at @FlappersComedy just awe… h… 4 years ago
- RT @MARCOUNO_: #Listen 🔥🔥🔥 Marco Uno - "Yellow Cake [Prod. by Dre Rodner]" @DRERODNER #SoundCloud soundcloud.com/theemarcouno/y… 4 years ago
- RT @abogadopateador: Este domingo es mi debut con @EaglesLFA después de 6 años llegará la primer patada que estuve buscando, están todos in… 4 years ago
- [La Playlist Rock du Dimanche] Si je vous dis Bulls, Al Capone et If You Leave Me Now... vous me dites ?... fb.me/1USX6NaTk 4 years ago